Vous êtes-vous déjà demandés à quel point ce serait facile si en allant travailler tous les feux étaient verts ? Et bien, avec quelques connaissances en programmation et un peu d’intérêt pour la cybercriminalité, votre rêve pourrait devenir réalité.
Des chercheurs de l’université du Michigan ont décelé (https://jhalderm.com/pub/papers/traffic-woot14.pdf) une faille dans le système des feux de signalisation qui les rendent vulnérables aux attaques. Parmi ces faiblesses on peut citer (http://time.com/3146147/hacking-traffic-lights-is-apparently-really-easy/ ) la transmission sans fil de données non chiffrées pour contrôler la couleur des feux, l’utilisation d’identifiants et de mots de passes par défaut pour les systèmes de contrôle et un composant vulnérable appelé « contrôleur de la circulation » et servant à contrôler le passage des voitures et des piétons.
Ces systèmes sont si vulnérables que des chercheurs du Michigan ont été en mesure de les pirater (http://www.vox.com/xpress/2014/8/20/6048331/traffic-light-laptop-hack) dans une ville du Michigan uniquement à l’aide d’un ordinateur portable équipé d’une carte Wi-Fi fonctionnant à la même fréquence que les feux de circulation connectés sans fil. Une fois connectés, les chercheurs se sont basés sur une série de commandes très simples pour altérer le rythme des feux et manipuler les feux en les mettant tous au rouge ou au vert sur différentes routes (ne vous inquiétez pas, les chercheurs avaient la permission des autorités locales). Les chercheurs n’ont pas réussi à mettre tous les feux d’un même carrefour au vert – cela requière apparemment un accès physique aux armoires situées sur la route qui contiennent les interrupteurs de sécurité.
Alors que cette nouvelle ne soulève pas les mêmes inquiétudes que le piratage d’infrastructures critiques telles que les centrales électriques – et donc une potentielle guerre cybernétique – il serait bien de pouvoir penser qu’il faille plus qu’un pirate amateur ambitieux comme le personnage de Seth Green dans le film « Braquage à l’italienne » (2003) pour bloquer le trafic.
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